Les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence - Couvent de Paris
Willkommen, bienvenue, welcome au Couvent de Paris des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence

Les personnages

Comme le nom « Les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence » l'indique, les Sœurs sont premières, centrales et fort majoritaires dans l'Ordre. Autrement dit, elles prennent de la place (certaines beaucoup plus que d'autres !), et elles en profitent au grand plaisir des fidèles et mécréant·e·s rencontré·e·s sur les pavés. Cependant, sache mon enfant qu'elles ne sont pas seules à s'être dédiées à la Perpétuelle Indulgence. Notre (dés)Ordre a vu se développer d'autres personnages, parmi lesquels : les Gardes-Cuisses, les Saint·e·s, les Anges et bien d'autres encore… Chaque « type » a sa particularité, sa fonction et son habit, dont nous allons maintenant te parler.

Les Sœurs

À la fois « spiritueux » et spirituelles (disons que chez nous, l'un va rarement sans l'autre…), les Sœurs sont les principales dispensatrices de Perpétuelle Indulgence. Elles suivent généralement le même parcours de Postulante à Novice, puis de Novice à Sœur. En tant que Postulante, la personne ne porte aucun signe distinctif, elle apparaît telle une ouaille parmi des milliers d'autres. Quand elle devient Novice, elle revêt alors le visage et le voile blancs. Enfin élevée au rang de Sœur, elle quitte son voile pour être coiffée de la cornette.

Chaque Couvent a la sienne, de forme caractéristique. Celle de la maison mère de San Francisco est un soutien-gorge ! Notre cornette nous a été inSPIrée des sœurs de Saint Vincent de Paul, célèbre et influente communauté de religieuses catholiques, également parisiennes. La tenue traditionnelle du Couvent de Paris inclut aussi une cagoule et une collerette (de forme triangulaire) blanches, de même qu'une robe à dominante noire. Chaque Sœur s'approprie cette tenue en l'adaptant à « son style » et en la parant de sa « couleur ». Mais les modes et les envies de chacune nous portent souvent vers des tenues finalement plus bariolées, mais attention : toujours chic et de bon goût ! Enfin, d'après nous…

Sachez que…

Si le poids de vos pêchés est trop lourd,
louez un diable ou venez vous confesser !
Sœur Garde-Cuisses Luna Krypton N36

Les Gardes-Cuisses

C'est une créature de rêve, formidable, super bien gaulé, magnifique, avec un sex-appeal foudroyant… (ben quoi on peut rêver, non ?). Moine-soldat, le Garde-Cuisses est une « Sœur sexuée » moins exubérante que ses Sœurs à Cornettes (enfin, c'est ce qu'il veut croire…).

Né d'orgies oniriques entre potions, poudres et charmes, dans le Chaudron Fondateur du Couvent de Paris, par la grâce de Saint Godemichet-de-la-Consolation (Patron de l'Envie Inassouvie), son rôle est de garder les cuisses des Sœurs (comprendre : pour qu'elles ne les écartent pas trop, surtout si le maillot déborde un max). Le Garde-Cuisses veille également à garder les bourses bien au chaud, quitte à les gober (et il ne se fait pas prier). Au même titre que ses Sœurs, il promeut la bonne parole, partout et surtout dans ces lieux terrifiants où elles ne peuvent aller…bien qu'elles les fréquentent souvent. Enfin il a pour vocation de protéger de toute menace ses Sœurs et le Couvent.

Paillettes, cuirs, latex, jeans, tulles, lamés, strass et autres babioles composent ses atours – moins exubérante disait-on plus haut ? – cloche en main (nous ne vous ferons pas l'affront de vous préciser ce qu'il tient de l'autre main), il ouvre le chemin des Sœurs à coup de bit… « Oyez, oyez, les Sœurs sont là ! »

Ceci est le Garde-Cuisse, une autre facette des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, œuvrant pour la même cause et le même combat !

Le sermon des Gardes-Cuisses

« Je promets de défendre mes principes, l'Ordre et l'Esprit des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, les Sœurs et le Couvent, veiller à ce que la virilité ou la féminité des homos soit présente aux côtés des nonnes, et respecter les Vœux de l'Ordre que j'ai prononcés déjà. »

Extrait du Grimoire des Gardes-Cuisses

Extrait de « Desiderata »

Tu es un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles ;
tu as le droit d'être ici.
Max Ehrmann

Les Saint·e·s

Membres à part entière du Couvent, les Saint·e·s sont présent·e·s aux manifestations que nous se organisons, et se constituent en leur propre Assemblée. Elles et ils représentent une communauté spécifique dans le Couvent, dont la fonction principale est d'aider les Sœurs, en portant leur propre habit ou non. Les Saint·e·s sont des personnages moins visibles que les Sœurs ou Gardes-Cuisses, mais d'une aussi grande importance. Pour devenir Saint·e, le processus initiatique est identique à celui des Sœurs et Gardes-Cuisses, en ce qu'il se présente en trois étapes : Postulant·e, Béat·e et Saint·e. Enfin, pour tout ce qui les concerne, les Saint·e·s ont liberté de décision, sous réserve qu'ils·elles aient présenté et fait accepter leurs projets devant le Conseil des Sœurs.

Sagesse populaire

Bien mal au cul ne profite jamais
Pierre Desproges

Les Anges

Les Anges sont d'autres personnages moins visibles que les Sœurs ou Gardes-Cuisses, mais qui contribuent tout autant à nos Œuvres. Volages par définition, ils·elles peuvent être ou non membres turgescents du Couvent. La plupart choisissent de l'être, mais de rester dans l'ombre en ne portant aucun signe distinctif et en gardant le silence, tandis que d'autres revêtent badges et accessoires d'apparat, et discutent avec les Ouailles. Le rôle de l'Ange consiste principalement à assister techniquement les membres de l'Ordre, « en action » ou en amont d'un événement. À titre d'exemples, l'Ange peut aider une Sœur à enfiler sa robe alors qu'elle croit pouvoir encore y entrer, à lacer sa chaussure alors qu'elle est déjà bien perchée (sur 12 cm, bien sûr), à lui porter son sac à main quand elle n'est même plus capable de porter sa culotte, si ce n'est se porter tout court… Oui, car être Sœur n'est pas de tout repos. Et être un·e Ange, non plus !

Comme les Gardes-Cuisses qui assurent la sécurité des Sœurs, les Anges veillent aussi au « bien-aller » de celles-ci, en prenant soin d'elles, pendant qu'elles prennent soin des Ouailles. Ce sont donc nos « petites mains » au grand cœur, qui comme les autres membres de l'Ordre se sont reconnu·e·s dans nos Missions, nos Vœux, le Saint eSPIt, sans vouloir être au-devant de la Cène. Dans le temps, certain·e·s Anges aidaient le Couvent seulement sur le plan financier. Si le Don définit l'Ange, chacun·e reste libre de le manifester à sa manière.

Entendu dans un bar

Ce n'est pas la taille qui compte, c'est le goût !
Sœur Minima mais elle fait le maximum

Les autres personnages de l'Ordre

À l'arrivée de l'Ordre en France, le Couvent de Paris a pris le parti d'élire une Mère Supérieure, dont le rôle consiste à inspirer les Sœurs, guider spirituellement les actions et projets du Couvent, et participer à l'éveil des Ouailles. Pour autant, la Mère Supérieure n'a pas un pouvoir de vote plus fort que les autres membres. Elle est élue parmi les Sœurs qui se présentent à ce rôle, par acclamation, lors de Chapitre Général (qui suit l'Assemblée Générale Ordinaire annuelle de l'association). Il est souvent dit que la Sœur élue Mère Supérieure est très active (c'est une façon de parler !) et présente un certain charisme à l'intérieur comme à l'extérieur du Couvent. En tant que Première Mère Supérieure, Gardienne des Archives et du Musée, pardon du Placard des Sœurs, Sœur Rita du Calvaire a été nommée ArchiMère Générale des Couvents de France. Précisons cependant que tous les Couvents de France (comme des États-Unis et probablement d'ailleurs) n'ont pas de Mère Supérieure, considérant qu'ils n'en ont pas besoin, quand bien même un Couvent qui en aurait une devrait aussi fonctionner de manière horizontale (et l'on ne parle pas ici de promotion canapé !). Il arrive aussi à certains Couvents qui en ont généralement une, de connaître une à plusieurs années sans Mère Supérieure, sans que les activités n'en soient perturbées.

Ainsi, au fil des ans, l'Ordre de la Perpétuelle Indulgence a vu naître d'autres personnages tout aussi sacrés et fardés que les Sœurs elles-mêmes. Mis à part les Gardes-Cuisses, les Saint·e·s, les Anges, la Mère Supérieure, on peut aussi mentionner Pope Dementia The Last, de la Maison-Mère de San Francisco. De nombreux personnages à travers le monde le reconnaissent comme étant le Pape de la Perpétuelle Indulgence, même s'il n'est qu'un humble membre de l'Ordre comme n'importe lequelle·laquelle d'entre nous.

Enfin en France, et au Couvent de Paris plus précisément, nous avons connu le Prieur Dom Calcul (et d'autres prieurs dans d'autres Couvents de France), et l'Enfant de Chœur Jérémie. Ces deux personnages ont suivi chacun leur propre vocation. Alors que le Prieur est resté membre du Couvent à ce titre plusieurs années, l'Enfant de Chœur Jérémie, ayant naturellement grandi dans nos jupons, est devenu à son tour une des plus grandes Sœurs et Mères Supérieures que Paris ait connue…

Les personnages du Couvent

ArchiMère Générale
Aspirant·e
Béat·e
Capitaine de la Commanderie des Garde-Cuisses
Garde-Cuisses
Mère Supérieure
Novice
Passée Mère
Saint·e
Sœur
Très Saint·e
Sauras-tu les identifier ?

Les titres honorifiques

Alors que la Maison-Mère de San Francisco honore les membres de ses Communautés les plus engagé·e·s en leur accordant le titre de Saint·e·s, nous Sœurs de France décorons des Chevalier·e·s de la Perpétuelle Indulgence. Ces personnes qui ne font pas partie de l'Ordre sont des bienfaiteur·trice·s particulier·e·s à nos yeux fardés, dans la mesure où ils·elles expriment l'Esprit des Sœurs, les Vœux des Sœurs, sans être Sœurs, ni même un de nos personnages. Il s'agit d'un titre honorifique que nous leurs accordons pour leur grande aide, leur soutien de longue date et leur engagement envers nos communautés. Si vous flânez un jour dans le Marais à Paris, il se peut que vous les rencontriez. Nombre d'entre eux·elles sont des commerçant·e·s, gérant·e·s d'établissement, que nous avons décoré·e·s et qui ont reçu un témoignage de reconnaissance souvent affiché sur leurs murs.